Je ne crois pas qu’il soit très pertinent d’écouter la radio, de regarder la télé ou de lire la presse, de se mettre en colère et puis de prendre le temps de communiquer les motifs de son énervement. Ça prend du temps, beaucoup de temps et ça bouffe plein d’énergie qui pourrait être utilisée pour faire d’autres choses – comme produire du contenu ou des dispositifs qui contribueraient à changer le paysage médiatique. Bref, je préfère rester fidèle au bon vieux slogan « don’t hate the media, be the media ! ». Et pourtant, après avoir assisté en direct et par hasard à une chronique diffusée sur La Première ce lundi 15 juin, aux alentours de 8h20 du matin, j’ai envie de mettre brièvement de côté cette intime conviction, sans trop savoir pourquoi. Je suppose que ça viendra en écrivant…