L’Entonnoir, laboratoire du quotidien.
L’Entonnoir sert à mettre en récit des expériences vécues au travers desquelles on apprend à faire avec les problèmes qui nous entoure –
en leur trouvant des solutions originales.
Mise en récit des expériences vécues
Un endroit où on travaille ensemble – et de toutes façons même quand on est tout seul, on est forcément plusieurs.
Toute les portes et toutes les fenêtres du labo sont ouverte, de manière à ce que l’espace soit contaminer la par le dehors – parce qu’on a jamais compris comment on pouvait créer du savoir en milieu stérile.
La finalité de toute cela est de permettre à des bidouilleur.euse.s de bidouiller.
Un laboratoire est un endroite L’expérience vécue
Il s’agit donc d’un lieu où l’on mène des expériences; où on élabore des protocoles de recherche, où on formule des hypothèses pour les valider ou les invalider, où on met au point des pratiques, où on dessine des cartes pour mieux les falsifier ensuite. Et tout cela se fait en prenant pour matière les médias numériques. Mais sans jamais oublier que cet espace permet avant tout à des bidouilleurs de bidouiller ensemble.
L’Entonnoir naît de l’expérience rédactionnelle du magazine C4 – elle-même imaginée dans ce grand laboratoire que fût le Cirque Divers – et du désir d’approfondir le potentiel que les technologies de l’information et de la communication nous semblent receler. Nous faisons allusion, ici, à cette promesse d’une grande conversation de pair à pair qui se déploierait comme le support de toute les aventures menées n’importe où dans les replis de la société.
C’est à C4 que l’Entonnoir emprunte une ligne éditoriale éprouvée, l’exploration du quotidien, pour la porter au carré : il s’agit toujours de médiatiser ou d’aider à construire des discours et des savoirs qui s’élaborent à partir de pratiques existentielles singulières, banales ou minoritaires, mais aussi de tenter de construire une expertise en matière de maniement d’outils numériques.
L’équipe de l’Entonnoir tente de comprendre ce qu’elle fait, ce dans quoi elle est prise (institutions, règles tacites ou écrites, processus économiques…) et de comprendre, dans un mouvement identique, les technologies qui lui permettent de rendre compte de cette expérience au reste du monde. Elle fait ces deux choses en même temps parce qu’elle ne parvient plus à en faire une seule à la fois.
Mais elle n’a pas pour autant le sentiment d’être embarquée dans une expérience si singulière que ça. Bon nombre de visiteurs potentiels de ce site ont sans doute les mêmes problèmes médiatiques que les membres de la rédaction qui l’animent. Logique : dans cette ère numérique, il n’y a plus vraiment lieu de croire à une véritable différence entre producteur et public.
Plus que jamais, lire, c’est ré-écrire.
Et ça, l’équipe de l’Entonnoir trouve que c’est carrément tant mieux.
Découvrez ici le site web de l’Entonnoir dans sa version beta.
ai beaucoup apprécié l’article « Contre l’effondrement : agir pour des milieux vivaces » de Benedikte Zitouni et François Thoreau et que je viens de découvrir au hasard du web. Il me confirme ce que j’ai cherché à dire dans « Critique de l’effondrement » https://utopies.blog/2019/11/13/effondrement-ou-changement/
Pourriez-vous me dire si le dessin du début est libre de droit ?
Enfin François Thoreau a-t-il des liens de parenté avec le naturaliste américain Henry David Thoreau (1817_1862) qui pourrait être au moins son arrière-arrière grand père ?