La fin du pétrole !

3 avril 2013

Le pétrole fait partie des ressources naturelles, et sa quantité est limitée sur terre. Son renouvellement est trop lent par rapport à notre rythme de consommation. Effectivement. « L’épuisement physique » de cette énergie fossile est prévue dans une quarantaine d’années [ref] Noé Lecocq, « Alternative au pétrole, entre mythes et réalité », 19/07/2011 [/ref] au vu de notre consommation actuelle.

Avant d’en arriver là, nous assisterons à une période de forte tension entre l’offre et la demande. Comme le dit Michel Waulet [ref] Ibidem [/ref], les pays exportateurs diminueront leur offre, ils sont dans une phase de développement et consomment de plus en plus de pétrole, et, parallèlement, la demande des pays importateurs augmente. Pas très stable comme situation…

Premier secteur touché, les transports : il repose à 97% sur le pétrole – 50% des ressources lui sont destinés. Les visés, les camions et les avions, voués à disparaître. D’autant que les alternatives – agrocarburants, électricité, hydrogène – sont jusqu’ici peu crédibles. Il restera le transport maritime et ferroviaire.

Au niveau local, « les changements seront moins dramatiques, le besoin de voitures est moindre. Des réseaux de consommation locale se développeront (Groupes d’Achat Commun ou Systèmes d’Échange Local), avec des producteurs qui seront plus faciles d’accès. Le retour au petit commerce sera nécessaire. Sans compter que marche et cyclisme sont des moyens de mobilité en nette augmentation dans nombreuse régions européennes ».

Bien sûr, il y en a qui préfèrent perdre les dernières énergie qui nous restent à tenter de découvrir de nouveaux gisements – souvent très polluants et en net désaccord avec l’impératif de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Le puits qui a récemment fait de gros dégâts dans le Golfe du Mexique constitue un «bel » exemple des risques pris pour essayer de retarder l’échéance. Aux plus hauts niveaux, on a du mal à imaginer la fin de la société du pétrole – d’ailleurs, on continue de subventionner l’achat de voiture «propres » pendant qu’on supprime des trains.

 

DJ

 

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