Gilberto Ferreira, Solidarité Socialiste au FSM

20 avril 2013

Gilberto Ferreira da Costa, liégeois et brésilien, est responsable du partenariat Guinée-Bissau et Nicaragua chez Solidarité socialiste (ONG belge).

« Le FSM est né comme un espace d’échange et de concertation des mouvements sociaux, des organisations de la société civile et de toutes les personnes engagées dans des actions qui visent un changement social », nous dit-il.  Son engagement personnel concernant le Forum est lié aux premières éditions qui ont été organisées à Porto Alegre, au Brésil, où il a pu intervenir comme organisateur ou comme interprète. Cette fois-ci, c’est en représentant de son organisation, Solidarité Socialiste – FCD, qu’il a participé au forum. Même si son ONG n’a pas animé d’ateliers, ils ont pu être présents lors des activités de leurs partenaires ou d’autres organisations avec lesquelles ils ont des relations de coopération, comme Solidar ou la FGTB.

 

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Son but, avant de partir, était de participer à des activités sur le renforcement du rôle des femmes dans les actions de développement, ainsi qu’à certaines activités en rapport avec l’économie sociale et solidaire. Il espérait ainsi « que le FSM retrouve le sens en tant qu’espace qui renforce les alliances entre les acteurs, qu’il renforce la participation des mouvements sociaux du Sud et qu’il puisse devenir un espace de plus en plus organisé, transparent et démocratique ; qu’il représente un soutien pour les mouvements sociaux de la Tunisie et de l’ensemble des pays de l’Afrique subsaharienne, avide de démocratie, de liberté et de justice sociale ».

Malgré quelques difficultés de communication – faute de moyens ? -, Gilberto Ferreira trouve que « le FSM a été un pas important dans un processus de renforcement de la concertation et de l’action, ou plutôt des actions des organisations de la société civile à l’échelle planétaire ».
À son retour, Gilberto Ferreira dresse un bilan positif du Forum Social Mondial de Tunis. D’après lui, le travail a été très satisfaisant, notamment grâce à la participation des jeunes de l’AJR (Action Jeunes Resaq) de Cassablanca dans l’activité organisé par la FGTB sur les libertés syndicales. Cette rencontre avec des jeunes Tunisiens « a permis, selon lui, d’avoir une vision sur la pression existante sur les libertés syndicales  au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Rwanda, en RDC, au Burundi, en Afrique du Sud, au Niger, au Togo, en Tunisie, au Maroc, en Allemagne, en Belgique et au Québec. Il ressort que les droits syndicaux font partie des droits civils et que la démocratie ne peut valoir que si les libertés syndicales sont respectées, tout un défi dans les temps de crise ».

Comme l’a lancé une journaliste sur place : « le FSM, beaucoup d’idées et peu de temps !» Une réflexion que partage Gilberto Ferreira : « Cette phrase est en partie une vérité, car si nous comprenons le FSM seulement comme 5 jours de rencontre tous les deux ans, le temps ne sera jamais suffisant et les idées seront toujours en trop. Mais si nous comprenons ce moment comme la célébration d’un cheminement qui se fait avant et après l’événement biannuel nous serons plus positifs sur le processus car nous avons tout le temps de continuer le dialogue ».

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