Selon la formule consacrée, Michel Antaki nous aurait quitté le 14 juin dernier. Lors de ses funérailles, il a été rappelé, fort judicieusement, combien le rôle que celui-ci a su endosser à merveille durant plusieurs dizaines d’années pouvait faire penser à celui du trickster, ce farceur capable d’apporter du réalisme aux mythes et d’offrir un contrepoint non seulement aux dieux mais également aux héros culturels. Et nous avons envie de penser que l’esprit du trickster est de toute manière fait pour nous hanter. À ce titre, il ne saurait jamais nous quitter.
Hommage à Michel AntakiA la façon des cent mille milliards de poèmes de notre Raymond Queneau, l’on pourrait composer cent mille milliards d’hommages à cette vie, à ces mille vies de notre ami Michel. Ces cinq cent trente-huit mots… |
(C’était vraiment une) bonne réunion !?À ce moment là, il se tenait généralement debout ou il marchait, faisant mine de retourner vers son bureau où de se diriger vers la porte de sortie, se roulant sans doute une clope. Ce n’était qu’une diversion… |